Il y a concert et concert. D’après les données du Centre National de la Musique, 1 % des événements musicaux capte 34 % des recettes du secteur. Ce petit pourcent se déroule dans d’immenses Zéniths, voire des stades, quand la majorité des autres concerts prennent place dans des salles de taille plus humaine, générant moins de déplacements des artistes et des spectateurs.
Pour réduire encore ces déplacements, à l’origine de la majorité des émissions carbone du domaine de la musique vivante, une plate-forme a récemment été lancée. Baptisée « CooProg », elle permet aux programmateurs de partager et d’identifier des projets convergents, pour réaliser des tournées plus rationnelles. L’objectif est de réduire les allers-retours coûteux ou les dates isolées. Chacun peut donc voir quels artistes son voisin a l’intention d’inviter, de façon à organiser plusieurs concerts dans une même région. Il y est même possible de discuter directement, via un chat intégré, pour échanger idées et conseils.

L’essor de CooProg, fruit de longs travaux menés par l’Office national de diffusion artistique (ONDA), ouvre la voie à une manière plus durable de faire circuler les spectacles en Europe, en accord avec une société qui sait qu’elle doit désormais être plus sobre.
Photo de têtière : François Mauger
Pour aller plus-loin...
La plate-forme Cooprog