L’événement de l’automne : les rencontres nationales d’Arviva

Arviva (Arts Vivants, Arts Durables) est probablement l’association la plus efficace – et aujourd’hui la plus influente – qu’ait fondée le monde du spectacle pour se mettre en mouvement vers un monde décarboné. Avec ses 220 adhérents, représentant des structures de toute la France, elle réfléchit à l’avenir, imagine les outils dont chacun devrait être doté pour mieux le préparer et dialogue avec les pouvoirs publics. Une année entière d’activisme sera résumée lors de ses rencontres nationales, qui se tiendront les 28, 29 et 30 novembre à la Friche de la Belle de Mai, à Marseille. Maxime Gueudet, coordinateur du réseau, détaille les temps forts de cet événement…

Comment définir en quelques mots ce qu’il va se passer aux rencontres nationales d’Arviva ?

Maxime Gueudet : « Ce sont nos rencontres pour l’écologie dans le spectacle. Ce sera à la fois un temps d’échange sur des sujets de fond, avec des tables rondes, et un temps de travail. D’abord pour Arviva, en interne, puisque se tiendra notre assemblée générale, mais aussi avec divers réseaux d’acteurs, puisqu’on a invité des fédérations, des syndicats, les collectivités territoriales, des structures d’accompagnement, des consultants… Des ateliers permettront de travailler sur la question de la sensibilisation ou de l’information. On va collaborer avec l’Ademe sur des scénarios prospectifs pour le secteur du spectacle vivant en 2050 et avec le collectif Où atterrir pour savoir où, potentiellement, peut atterrir le secteur du spectacle vivant. »

Un temps sera également consacré au projet « Impact »…

Maxime Gueudet : « On accueille effectivement BMA (Blockchain My Art), qui travaille sur une méthode d’évaluation des impacts sociaux, environnementaux et territoriaux de la culture. Ils ont reçu une subvention de la part du Centre National de la Musique, pour mener une enquête dans toute la France sur les indicateurs qui permettraient de mesurer au mieux ces impacts. Cela nous intéresse, notamment dans le cadre du simulateur d’empreintes que nous développons. »

Ce premier calculateur collaboratif de l’empreinte environnementale des entreprises culturelles ne sera pas dévoilé par la même occasion ?

Maxime Gueudet : « Il sera présenté mais ne sera pas encore accessible en ligne. Nous prévoyons la mise en ligne pour le 10 janvier. On a beaucoup avancé sur ce projet mais les conditions ne sont pas encore réunies pour une mise en ligne sans incident. On a encore besoin de tester et de faire tester cet outil. Le mois de décembre va nous permettre d’effectuer les derniers réglages. »

Un autre temps sera dédié aux lauréats des Tremplins Arviva pour des initiatives durables dans le spectacle vivant…

Maxime Gueudet : « Leur nom est déjà annoncé sur notre site. Nous leur consacrerons une soirée de remise de prix, avec des présentations des projets. »

Combien de participants attendez-vous pour ces rencontres nationales ?

Maxime Gueudet : « On peut y assister de deux manières. Sur place, nous attendons entre 150 et 200 personnes. Mais nous avons également un partenariat avec Radio Grenouille, une radio marseillaise qui va diffuser les tables rondes en direct sur les ondes hertziennes. On trouvera également ces émissions en ligne. Elles feront l’objet de podcasts, comme pour les rencontres précédentes. Pour garder une trace de l’événement, on a choisi l’audio, qui est peut-être l’un des moyens de diffusion qui émet le moins de gaz à effet de serre. Je suis bien incapable de dire combien il y aura d’auditeurs de ce côté-là. »

Photo de têtière : François Mauger
Pour aller plus loin...
Le site web d'Arviva

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