Pang, c’est fini (et c’est dommage)

Voilà, Pang vient de publier un dernier clip et donne rendez-vous à son public pour un concert d’adieu le 30 septembre à La Tricoterie, un centre culturel bruxellois.

Pourquoi s’en émouvoir ? Parce que Pang était, à notre connaissance, le seul groupe qui pratique un « rap bio », cocasse et toujours positif.

Les deux fondateurs, Greggi et Monkey, s’étaient rencontrés en 2012, dans un potager en permaculture à Bruxelles. Tous deux impliqués dans de nombreuses initiatives écologiques, ils ne reniaient pas pour autant la partie de leurs jeunes années passée à s’enthousiasmer pour le rap et le ragga. Très vite, pour s’amuser, un premier couplet a fusé au-dessus des rangées de navets, à propos du « Toilettes Sèches Power ». Des amis, comme Flo et Loïc, ont vite rejoint ce premier noyau doux pour développer un univers un peu fantaisiste, résolument en marge du rap contemporain.

Tout y est passé. D’abord les coups de bêche dans les allées du potager…

Puis le vélo…

Puis le compost (avec l’imparable slogan « Tout le monde lève les mains en l’air et crie « Ver de terre, ver de terre » »)…

Sans oublier l’habitat léger (yourtes, chalets, caravanes…) …

Ou les OGM et les pesticides…

Ou enfin, coup de coeur personnel, une ode au bricolage…

Il restait une cause que les 3 MCs n’avaient pas défendue : l’antispécisme et le réensauvagement. C’est chose faite dans leur dernier clip, qui s’achève par les mots « Longue vie au rap bio ! Qui reprendra le flambeau ? ». La question mérite d’être posée…

Photo de têtière : François Mauger

	

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *